Dans l’environnement hautement complexe dans lequel évolue les organisations d’aujourd’hui, celles-ci doivent se préoccuper et agir sur la santé de leurs employés. Ce défi est encore plus important pour les organisations qui peinent à attirer et à retenir les travailleurs. Face à cette situation, les organisations n’ont d’autres choix que de prioriser le bien-être des employés comme facteur de rétention. Pour ce faire, la QVT qui se définit comme un ensemble de pratiques, politiques et mesures visant à améliorer le bien-être au travail, semble être une piste à considérer. S’inspirant du modèle intégrateur et multi-niveau de Grote et Guest (2017), ce symposium présente cinq études explorant différentes dimensions de la QVT. Ces études mettent en lumière les défis pour le bien-être et la rétention des travailleurs, engendrés par les évolutions récentes dans le monde du travail.
L’étude de Boulet et al. porte sur l’influence d’une culture technologique saine sur le bien-être au travail. Parent-Lamarche s’intéresse aux pratiques de rémunération et au bien-être des travailleurs. L’organisation du travail est traitée dans le cadre de l’étude de Dextras-Gauthier et al., ainsi que dans celle de Ballesteros et al., qui traite de l’autonomie décisionnelle dans un contexte de transformation numérique. Enfin, Boucher et al. s’intéressent à la santé psychologique des gestionnaires comme levier à l’adoption de saines pratiques de gestion, nécessaires à l’établissement de la QVT.