Selon l’Accord National Interprofessionnel (ANI) de 2013, « la possibilité donnée aux salariés de s’exprimer sur leur travail, sur la qualité des biens et services qu’ils produisent, sur les conditions d’exercice du travail et sur l’efficacité du travail, est l’un des éléments favorisant leur perception de la qualité de vie au travail et du sens donné au travail ». Cet accord incite de manière explicite les organisations à mettre en place des Espaces de Discussion sur le Travail (EDT), tout comme l’ANI 2020.
Les quatre communications de ce symposium proposent un retour d’expérience sur cette question. Les deux premières analysent la pertinence des EDT dans la pratique des préventeurs de la Mutualité Sociale Agricole et de services de santé au travail en général, la première via des entretiens individuels afin d’investiguer la représentation et l’usage fait de la Qualité de Vie et des Conditions de Travail (QVCT) par les préventeurs, la seconde via des formations-actions afin de mettre en exergue les freins et les leviers liés au déploiement des EDT. La troisième montre en quoi les EDT permettent l’amélioration de l’activité d’une agence de la caisse nationale algérienne des retraites. La quatrième s’intéresse aux effets qu’ont les échanges de pratique entre cadres sur le déploiement des EDT en EHPAD. Si chacune pointe le potentiel que représentent les EDT en matière de développement de la QVCT, toutes montrent également les défis auxquels ces pratiques nous confrontent.